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mercredi 22 février 2012

L'Iran et le Proche-Orient,ne sont pas des menaces,Israel est la menace.




AIEA: les Occidentaux s'opposent à un projet de résolution contre          Israël à VIENNE, le 16 sept 2010     





(AFP : 16.09.2010 )

Les États-Unis et leurs alliés occidentaux avaient demandé aux pays arabes à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de renoncer à une résolution pour forcer Israël à signer le Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) afin de ne pas nuire aux négociations de paix au Proche-Orient.(???)



Au quatrième jour de la réunion des 35 gouverneurs de l'AIEA à Vienne, l'Union européenne s'était jointe à Washington pour souligner qu'une résolution contre Israël, considérée comme la seule puissance nucléaire au Proche-Orient, pourrait mettre en péril le projet de tenue d'une conférence en 2012 pour dénucléariser la région.

Cela pourrait également avoir une influence négative sur les pourparlers de paix en cours entre Israéliens et Palestiniens, ont averti les Occidentaux.

Par la voix de l'ambassadeur du Soudan à l'AIEA, Mahmound El-Amin, les 22 Etats arabes membres de l'agence onusienne ont opposé une fin de non-recevoir à la démarche occidentale:


"Le Groupe des pays arabes demande aux Etats membres de l'AIEA de soutenir le projet de résolution et de voter pour", avait-t-il déclaré.

Ce projet de résolution a été à l'ordre du jour de la conférence générale annuelle de l'organisation, qui s'est tenue, du 20 au 24 septembre 2010



En 2009, une résolution en ce sens avait été adoptée à une courte majorité.

"Isoler un pays (...) ne favorisera pas une bonne atmosphère lors de la conférence générale et pourrait seulement empêcher l'AIEA et ses États membres de contribuer de manière positive à l'établissement d'une zone sans arme de destruction massive" au Proche-Orient, a argumenté jeudi l'ambassadeur belge, Frank Recker.

La récente conférence de suivi du TNP à New York s'était conclue sur un rare consensus pour la tenue en 2012 d'une conférence pour promouvoir un Proche-Orient dénucléarisé.

L'UE estime que l'AIEA "devrait se concentrer sur la mise en application des accords et éviter tout ce qui pourrait mettre en péril les progrès réalisés", a souligné Frank Recker.

L'ambassadeur américain, Glyn Davies, avait tenu des propos similaires plus tôt dans la semaine, estimant que la conférence de 2012 ne se réalisera pas en "matraquant" un pays participant.

Selon des diplomates, le sujet tient à coeur à Washington, comme l'indique la présence à Vienne du principal conseiller du président américain Barack Obama sur la question du nucléaire, Gary Samore.







Israël : ses missiles nucléaires sur Paris


L’armée israélienne a testé un missile qui est capable de propulser une ogive nucléaire sur n’importe quelle partie du Moyen-Orient et très certainement aussi loin que l’Europe. Cet essai a eu lieu au milieu des spéculations selon lesquelles Tel Aviv prévoit une frappe militaire sur l’Iran.Le test le mercredi a été communiqué par le ministère de la Défense d’Israël avec peu de d’informations.« Israël a aujourd’hui réalisé le test de tir d’un système de propulsion de fusées à partir de la base Palmachim », dit la déclaration ministérielle.Le panache laissé par le missile est monté presque en droite ligne et pouvait être aperçu de la plupart des régions du centre d’Israël, selon des témoins oculaires cités par Reuters. Toute la région, dont l’Europe, menacée dans un rayon de 11 000 kilomètres

Les médias locaux et internationaux estiment que le missile testé était un missile balistique à longue portée, le Jericho III. Les spécifications de l’arme sont tenues secrètes, mais les experts militaires estiment qu’il s’agit d’un missile à trois étages à propergol solide avec une charge utile de plus de 1000 kg, ce qui est suffisant pour transporter une ogive nucléaire.

Il peut avoir une portée de plus de 11 000 kilomètres et pourrait transporter une charge utile d’ogives à têtes multiples.
Les nouvelles surviennent au milieu d’une avalanche de reportages dans les médias en Israël, disant le premier ministre Benjamin Netanyahu et le cabinet envisagent une attaque sur l’Iran. Les rapports n’ont pas été officiellement commentés. Certains analystes croient que le gouvernement joue une carte électorale pour plaire à ses électeurs les plus extrémistes, après l’échec d’Israël à empêcher l’admission de la Palestine à l’UNESCO.


Israël et ses alliés appellent à faire pression sur l’Iran à cause de son intention présumée de vouloir produire une arme nucléaire. Téhéran nie ces accusations. Dans le passé, les forces aériennes israéliennes ont attaqué des sites supposés être des installations nucléaires, en Irak en 1981 et en Syrie en 2007.


L’Etat juif [qui refuse de signer le traité de non-prolifération et refuse toute visite des organismes de contrôle des Nations-Unies] n’a lui-même ni confirmé ni nié avoir un arsenal nucléaire, mais il est de notoriété publique qu’il a de telles armes en sa possession

[nombre minimum estimé : 200 ogives nucléaires].


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